Un pays qui rit dans le ventre

Les mordus de la langue

Regarder à nouveau les richesses du territoire où nous vivons et que nous ne voyons plus.
C’est le regard de côté qui permet de se voir, ou de voir ce qui était sous nos yeux depuis toujours.
Dans mon territoire de Vendée et du Poitou, les premiers à avoir travaillé sérieusement sur la langue ont été Suédois ou Américains.
Eux ne portaient pas ce poids, ce traumatisme de la culture de plouc, la dévalorisation de soi qui va avec l’éradication à marche forcée des langues régionales.
Les dégâts de notre pseudo processus d’intégration met les apparences en avant plutôt que reconnaître et s’appuyer sur les richesses de la langue maternelle.