À rendre à M.Morgenstern en cas de demande

VENDREDI 16 FÉVRIER 2024  •  20H  •  THÉÂTRE LES ARTS  •  15€, 10€, 5€  •  À PARTIR DE 13 ANS  •  1H15

À RENDRE À M.MORGENSTERN EN CAS DE DEMANDE  Les beaux parleurs

La vie de Sabine bascule le jour où elle découvre dans les affaires de son grand-père, imprimeur à Lyon pendant la Deuxième Guerre, une centaine de papiers personnels de Monsieur Léopold Morgenstern, réfugié juif. Sur la couverture du dossier, une note : « À rendre à M. Morgenstern en cas de demande« .
Recherches, rencontres, témoignages, révélations. Immersion dans l’intime et l’Histoire. La jeune femme décide de rendre les documents aux descendants de Léopold. Elle plonge dans l’absurdité de cette époque effroyable et affronte les non-dits de sa famille.
Avec un regard incisif et tendre, Sabine partage son expérience de reconstruction de mémoire.

Distribution :
Frédéric Moulin : direction, écriture, mise en scène, interprétation / Caroline Garnier : assistante mise en scène / Sabine Moindrot : interprétation

Spectacle organisé en partenariat avec la section théâtre du Lycée La Prat’s

« Le choix d’un spectacle relève souvent d’un coup de cœur pour une histoire, une mise en scène, une interprétation. Mais il peut être également le fruit de rencontres, toutes plus improbables et extraordinaires les unes que les autres… C’est de tout cela dont il s’agit en ce qui concerne la pièce de Frédéric Moulin. Rencontre tout d’abord avec des faits historiques que nous pensons connaître, les persécutions des juifs par l’Allemagne nazie, inscrits dans les programmes scolaires, sur les monuments consacrés, transmis par les derniers témoins. Rencontre ensuite avec un metteur en scène, un passeur d’histoire, qui en s’emparant de ce sujet nous convoque à une enquête toute personnelle et collective à la fois. Rencontre enfin avec l’histoire dans l’Histoire, celle qui a guidé notre choix et que nous vous dévoilerons le moment venu. Le théâtre devient alors ce lieu unique où ce qui a été détruit peut se reconstruire, où les liens se tissent, où le temps s’arrête, et où le pluriel de l’Histoire devient d’un coup plus singulier. C’est à toutes ces rencontres que nous vous invitons. »